The Social Paternity
Peut-on raconter son expérience de parent sur les réseaux sociaux ? Il y a les 100% CONTRE (qui d’ailleurs ne partagent rien DU TOUT sur Internet). Il y les 100% POUR (qui n’hésitent pas à commenter en public la forme et la qualité de matières peu photogéniques). Et il y a tous les autres, qui bricolent leur propre règle en dosant :
- les paramètres de confidentialité des différents réseaux sociaux
- la tentation de partager avec le monde à quel point leurs enfants sont mignons et étonnants
- l’impératif de protéger leur famille
- le besoin de demander des conseils
- l’ambition d’inspirer d’autres gens
- l’addiction aux 👍 et aux ❤️
Il y a aussi ceux qui postent pleins de photos de leurs enfants, MAIS en collant un 🐼 ou 🐱 à la place de leur visage. Chacun son truc…
Ce qui est sûr, c’est que si l’on veut que la révolution silencieuse vécue par la nouvelle génération de pères fasse plus de bruit, il faut que des hommes influents prennent la responsabilité de lever un peu le voile sur leurs expériences de père. Bonne nouvelle : il y en a. En voilà 3, du plus coriace au plus intime.
1. Mike Horn, le contre-exemple exemplaire
Mike Horn est célèbre pour son tour du monde le long de l’Équateur, sa traversée de l’Antarctique en solo, et bien d’autres aventures incroyables qui l’ont, forcément, obligé à passer de longues périodes loin de sa femme et de ses deux filles (toute petites au moment de ses premières explorations).
Il le raconte lui-même dans « Latitude Zéro » : pour garder le moral pendant ce genre d’exploit, il ne peut pas se permettre de trop penser à sa famille. Il faisait donc l’effort, quelques mois avant ses départs, de s’acclimater à l’absence en s’occupant volontairement moins de ses filles.
Pourtant, aucune des expéditions de Mike Horn n’auraient pu voir le jour sans le support de sa femme (prématurément emportée par un cancer du sein en 2015) et de ses deux filles : Elles sont son moteur, son carburant, son camp de base. Jessica et Anita Horn sont aujourd’hui en charge de la gestion des aventures (et affaires) de leur père.
Pourquoi le suivre ?
Par certains côtés, la paternité ressemble à une expédition survie. Alors, les conseils de Mike Horn sur Facebook ou Instagram pourront t’être utile. Et puis, ça fait du bien de voir du pays, même en photo, quand on est (temporairement) gêné dans ses mouvements par un petit bébé.
Son heure de gloire paternelle
Quand il apprend à ses deux filles comment sauter d’un toit :

2. Mark Zuckerberg, le papa de Facebook
De manière assez logique, puisqu’il encourage le monde entier à le faire, Mark Zuckerberg raconte sa vie sur « ses » réseaux sociaux : Facebook et Instagram.
Depuis qu’il s’est lancé dans la grande aventure de la parentalité, il a partagé plusieurs publications importantes sur le sujet. Il a ainsi mis à jour son statut pour :
- briser le tabou autour des fausses couches
- encourager les pères à prendre un long congé paternité
- annoncer dans une lettre à la naissance de son premier enfant la création d’une entreprise philanthropique destinée à rendre le monde meilleur pour tous nos enfants, dotée de l’équivalent d’une centaine d’année de collectes du Téléthon
- se rappeler dans une lettre similaire à la naissance de son second enfant que sauver le monde, c’est important, mais que l’essentiel pour un enfant c’est plein d’autres petites choses à vivre à fond (et pas devant des écrans)
On pensera ce que l’on veut de l’entreprise Facebook, il semble clair que son patron a l’ambition de participer à faire évoluer la société dans le bon sens. On finirait presque par croire qu’il est norvégien.
Pourquoi le suivre ?
« Zuck » est presque un papa comme les autres. Il souhaite que ses enfants grandissent dans un monde durable et sans maladie. Qu’ils reçoivent une éducation adaptée aux défis de demain.
Sauf que, de part sa position et ses moyens, il est en capacité de prendre des décisions qui auront un impact mesurable sur le monde que nous laisserons à nos enfants. En bien, ou en mal. Il ne s’en cache pas et raconte ses défis (cette année, « réparer Facebook »), ses échecs et ses succès sur Facebook et Instagram.
Que l’on aime ou que l’on aime pas, c’est toujours mieux d’être au courant.
Il poste aussi des photos de sa famille, et de ses collègues.
Son heure de gloire paternelle
Déguiser pour Halloween toute sa famille en « Max et les Maximonstres ». Sachant que sa fille s’appelle Max. Classe.

3. James Van Der Beek, a.k.a Dawson dans Dawson
Non content d’avoir été, dans la série Dawson’s Creek, l’illustration du parfait petit copain ado pour tes copines ados, l’acteur James Van Der Beek s’illustre désormais sur Instagram en dévoilant son quotidien de père de famille parfait à son demi millions de followers (dont, peut-être, ta femme).
Pourquoi le suivre ?
Ça a l’air d’être un type bien, et il parle assez joliment de ce que c’est que d’être parent, et mari. Sans aller jusqu’à dire qu’on voudrait lui ressembler, on peut admettre que c’est probablement une inspiration positive à avoir dans ton Feed Instagram.
Son heure de gloire paternelle
Record de ❤️ pour cette photo, mais surtout sa légende, traduite ci-dessous.

« Quelques sensations que j’avais oubliées entre les bébés 4 et 5 : pères, quand votre nouveau-né est nourri, changé, mais qu’il est encore nerveux, emmaillotez-le et portez-le contre vous. Connectez avec lui. Sentez son visage contre le vôtre. Parlez-lui. Caressez son dos, balancez-vous doucement, fredonnez, faites « SHhh-SHhh » dans son oreille pour imiter le bruit du coeur de sa mère dans le ventre. S’il continue de pleurer et que cela vous brise le coeur… c’est ça la paternité. Si vous passez du coeur brisé à l’exaspération… c’est la paternité. S’il commence à hurler et que avez envie de dire tout haut « Non mais ÇA SUFFIT »… c’est ça la paternité. Si vous vous sentez impuissant et inadapté, comme devant un examen final où toutes les questions portent sur un thème que personne ne vous avait dit de réviser… c’est ça la paternité. Et si vous persévérez… que vous parvenez à devenir plus présent que vous ne l’aviez jamais été, à découvrir des instincts que vous ne vous connaissiez pas, à réunir plus d’amour et de patience que vous ne l’aviez fait pour quiconque auparavant… Et que le bébé reçoit ça, ou se fatigue enfin, ou décoince simplement ce pet qui le contrariait, et s’endort sur votre poitrine… Soudain vous vous sentez comme si vous aviez décodé le monde, comme si on vous avait décerné un prix Nobel, comme si votre premier amour vous avait dit « je t’aime ». C’est ÇA la paternité. Bienvenue… Heureux que tu sois là. ? »
Rien à ajouter.
Tu as un autre père influent à nous recommander ? Viens donc en parler.
Crédit photo : Diego Duarte Cereceda