Mais si, souviens toi de ce cours de bio. Les femmes ont des chromosomes XX, les hommes des chromosomes XY. Les ovules et spermatozoïdes sont fabriqués en séparant les X et les Y. Si deux X se rencontrent, ça donne un bébé fille. Si un Y rencontre un X, ça donne un bébé garçon. Le Y est un flambeau génétique transmis de père en fils, de génération en génération.
Et il semble que les pères de la génération Y, justement, se soient emparé du flambeau de la paternité avec une ferveur inégalée par leurs aïeux.
Les hommes de la génération Y deviennent père
Âgés de 17 à 37 ans en cette année 2017, les membres de la génération Y constituent vraisemblablement le gros des foules hagardes de nouveaux parents, et donc de nouveaux pères.
Pour vérifier cette hypothèse, direction l’Insee. Surprise, pas facile de trouver des données sur la démographie des pères en France. Le suivi des statistiques de fécondité se concentre traditionnellement sur les mères. Leur lien légitime direct avec les naissances est plus évident, cela plaît aux statisticiens. Et puis, la fécondité des pères, apparemment tout le monde s’en fout. C’est un peu sexiste. Le Paternel est choqué.
En creusant un peu, on parvient quand même à trouver, pour l’année 2016, en France, le nombre de naissances reconnues selon l’âge du père (reconnaissant) :

Comme prévu, 70% des bébés nés en 2016 ont un père de la génération Y (bleu-vert foncé sur ce graphique). Si l’on considère comme marginal le cas de pères ayant reconnu plusieurs bébés dans la même année*, environ 500 000 mecs de la génération Y sont devenu pères en 2016.
La statistique ne dit pas pour combien c’était la première, la seconde, la troisième fois, mais avec quelques savantes extrapolations**, on atterrit sur une estimation de 1,8 millions de pères de la génération Y, en France, en 2017.
*Les jumeaux, les triplés, les retours de couche très rapprochés, et autres cas de figure qu’on te laissera imaginer
**En extrapolant une répartition similaire des naissances depuis l’année d’apparition des premiers pères de la génération Y, et en utilisant le nombre moyen d’enfant par femme en France comme estimation du nombre moyen d’enfant par homme de la génération Y en France.
Des “pères Y” à fond dans leur rôle
Ils seront bientôt 2 millions, ce qui est légion, mais en quoi les pères de la génération Y seraient plus “paternels” que ceux des générations précédentes ?
D’abord, eux-mêmes le croient. Selon une étude menée par Facebook IQ, 60% des pères de la génération Y estiment qu’ils participent au moins à égalité aux tâches parentales. Léger bémol : seules 30% des mères confirment cette égale répartition. Un problème de charge mentale peut-être ? Reste qu’une majorité des pères de la génération Y sont convaincus, et quasiment un tiers sont convaincants, de leur égale implication dans le foyer.
De plus, d’après une étude sociologique récente, le temps passé par les pères français à s’occuper des enfants a quasiment doublé depuis les années 60. En parallèle, le temps passé par les mères françaises avec les enfants diminuait, beaucoup (alors que dans le reste du monde il augmentait). Pour la défense des mères françaises, sur la même période, leur temps de travail a largement augmenté alors que celui des hommes est resté constant.
En définitive, les parents, pères et mères, de la génération Y s’occupent plus de leurs enfants ET travaillent plus que les parents des générations précédentes. Pas étonnant que tu sois crevé.
La parentalité digitalement augmentée de la génération Y
Heureusement, les parents de la génération Y ont leur smartphone ! Il leur permet, selon 70% d’entre eux, d’avoir une meilleure connaissance du mode d’emploi d’un enfant que leurs parents.
Il les occupe aussi. Quand on tourne en rond dans son appartement, avec un bébé endormi dans le porte-bébé qui se réveille dès qu’on fait mine de le poser, on est content d’avoir Facebook à portée de pouce. D’ailleurs, Facebook constate que les jeunes parents utilisent davantage presque toutes les fonctionnalités du réseau social. Sauf… le check-in ! Et oui, tu sors moins.
Le smartphone permet surtout aux parents d’être plus connectés, avec leur famille, leurs amis, le monde. Et tu crois que tes proches et tes amis n’aiment pas ça, recevoir des nouvelles de ton bébé ? Ils adorent. En tout cas, ils likent. Les posts qui parlent de parentalité reçoivent 47% plus de réaction que la moyenne. Alors, fais-toi plaisir, régale tout le monde, annonce-là sur Facebook cette naissance.
Donc tout va pour le mieux pour le parent digital ? ll doit quand même faire attention à ne pas se laisser dépasser par toutes ces sources d’information et de recommandations contradictoires. De plus, 69% des pères regrettent de ne pas trouver sur internet plus de contenus adressés au papa. Heureusement, il y a Le Paternel.
Des pères parfaits, mais pas seulement des pères
9 pères de la génération Y sur 10 qualifient d’important le fait d’être un “parent parfait”. Mais quand ils disent “père parfait”, ils ne pensent pas “homme intégralement dévoué à la paternité”. Au contraire, 77% d’entre eux décrivent le père parfait comme “capable d’équilibrer temps familial et temps personnel”.
C’est pour cela que, sur Le Paternel, on parle de parentalité mais aussi de trucs d’adultes, comme le travail, le couple, l’argent, le sport et la santé. Et puis il y a d’autres médias. Personne ne t’oblige à ne lire QUE Le Paternel.
N’oublie pas quand même : suivre Le Paternel sur Facebook, sur Instagram et par mail augmente considérablement les chances d’être un parent parfait.
Crédit photo : @patotoz