C’est ta fêteu des pères, c’est pas celle de ta mère ?
La fête des pères, c’est comme ton anniversaire, en mieux. Tu es le centre de toutes les attentions de ta famille (nucléaire), mais ça ne te coûte pas un an de plus sur le CV.
Pour profiter au maximum de cette journée, on t’a préparé une « not-to-do list ». L’inverse d’une liste de trucs à faire. Tu peux l’envoyer à ta femme, ça changera…
Je peux pas, j’ai fête des pères
Tu es autorisé à utiliser cette excuse toute la journée (de la fête des pères bien sûr) si quelqu’un essaie de t’embarquer dans l’une des activité suivantes :
- Te lever à 6h. Avant au moins 8h, tu n’entends rien, tu ne vois rien, tu ne dis rien. Tu dors.
- Préparer le petit déjeuner. Que les tartines grillés viennent à toi. Quand et seulement quand tu n’auras plus sommeil.
- Manger des légumes et des graines. Tu as le droit à tes plats préférés, qui sont plutôt dans la catégorie « hamburger frites » que « quinoa brocoli ».
- T’inquiéter de ton « dad bod ». C’est sympa d’avoir inventé un nom mignon pour dire « gros bide », mais qu’on ne te parle pas des séquelles de ta couvade aujourd’hui. Il reste des frites.
- Te dépêcher de sortir des toilettes. Il y a encore des photos à liker sur Instagram, des vidéos à regarder sur Facebook et des articles à lire sur Le Paternel.
- Réparer quoi que ce soit. Sauf si tu adores bricoler. Auquel cas, tu es en droit de bidouiller EN PAIX pendant des heures. Sinon, pour les fuites il y a des bassines, et pour les pneus crevés, il y a des réparateurs de vélos.
- T’inquiéter de l’impact des écrans sur tes enfants. Ils ne vont pas se regarder tout seul ces matchs de coupe du monde féminine.
- Écouter Henri Dès. Orelsan aussi chante d’adorables berceuses.
- Penser au boulot. Il paraît que tu es plus productif depuis que tu es papa. N’empêche qu’avec 4 heures de sommeil en moyenne par nuit la semaine dernière, tu as accumulé un peu de retard. Alors n’en parlons pas.
- Préparer des purées de bébé. Sauf si tu adores cuisiner (auquel cas, cf. point 6). Sinon, c’est petit pot industriel pour tout le monde. Mais bio. Et bien noté sur Yuka. C’est la fête des pères, pas la fête des bébés.
- Planifier quoi que ce soit. Airbnb ? Jamais entendu parler. Des billets d’avion ? Quel avion ? Tu ne veux même pas avoir à réserver une baby-sitter pour la semaine prochaine.
- Aller au parc. Est-ce qu’il y a plus ou moins de papas au parc le jour de la fête des pères ? Tu ne veux pas savoir. Tu préfères visiter une galerie d’art ou un concessionnaire automobile ? On fait ce que TU veux.
- Faire les courses. Même pas sur internet. Sauf peut-être si c’est pour t’acheter un skate électrique. Tu peux trouver un peu de temps pour chercher un skate électrique.
- Tenir tes résolutions. Quel meilleur jour que la fête des pères pour se remémorer la virilité « à l’ancienne » ? Clope au bec, ballon de rouge, et aboiement sur le p’tit qui fait des conneries. On se croirait dans Les Tontons Flingueurs.
Parfois, c’est bon d’être père
Certes, il y a des contraintes de la paternité dont tu souhaiterais de temps en temps être débarrassé. Mais cela ne veut pas dire que ta fête des pères parfaite est un jour sans enfant. Loin de là.
Tu rêves qu’on te saute dessus au réveil pour te faire un câlin. Même un peu trop tôt. Même si ça met des miettes dans les draps (oups, tes tartines). Tu veux déjeuner avec ta petite famille. Recevoir des cadeaux, même tout pourris. Expliquer le foot, et les pays. Rigoler en regardant tes enfants faire les fous. Te la péter sur le skate électrique que leur mère t’a offert. Fêter ta paternité comme si c’était ton anniversaire. Et puis coucher les enfants, et se mettre au lit, aussi, pour vérifier qu’on sait encore en faire.